tu sais quelque chose qui m'interesse - gareth

Je n'avais pas vu mon amie Summer Lowell depuis notre petite entrevue de l'autre jour, au salon de thé, et bien que nos après midis de lèche vitrine me manquent terriblement, je n'étais pas pressée de devoir me rependre en excuses inutiles. Et j'avais, en outre, d'autres choses en tête. Des choses bien plus importantes à régler que les problèmes d'orgueil et de susceptibilité de mon amie. Des choses comme l'anéantissement social d'Opale Colline Klouders, par exemple. J'étais peut être la première à dire qu'une lady de ma classe n'aurait pas du se déplacer pour faire ses visites plutôt que de rester chez elle et se conduire en hôtesse respectable, je sortis de l'hôtel particulier familial et parcourait Knightsbridge d'un pas résigné. Summer Lowell vivait dans cette même avenue luxueuse, bien que sa maison - si on pouvait encore appeler cela de cette façon - soit beaucoup plus modeste que celle que j'habitai avec ma famille. Quand cette dernière dénuait montrer le bout de son nez mutin, du moins. Une fois devant le manoir Lowell, je contournai la grande battisse jusqu'à la porte de service, qui menait sans doute à la cuisine. Là, juste devant moi, se trouvait les écuries du manoir. Trois chevaux aux poils luisants soufflaient joyeusement dans le box; un blanc, un gris, un alezan. Un sourire suffisant flanqué sur mon visage, je ne put m'empêcher de penser que mes chevaux étaient tous noirs de jais. A savoir bien plus beaux, bien plus imposants, bien plus classes, bien plus parfaits. Je chassai cette pensée d'un mouvement de tête, tâchant de me concentrer sur le plus important : le cocher.

Gareth.. Gareth Smith ? bégayais-je, essayant tant bien que mal d'apercevoir le domestique quelque part.

Soudain, un personnage aux boucles brunes emmêlées et au front trempé de sueur jaillit de derrière les petites portes d'un des boxes. Il paraissait surpris de voir une jeune femme de ma classe dans ce genre d'endroit. Surtout avec cette robe de mousseline et de dentelles rouge. Vous avez dit tape à l'œil ?

C'est moi, mais... Miss Lowell n'est pas là.

Je sais. C'est toi que je venais voir... Il semblerait que tu sache quelque chose qui m'intéresse.

Invité

Un début d'après midi, plutôt calme, j'avais décidé de m'occuper des chevaux de Miss Lowell. Je me dirigeais donc vers les écuries, vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon plus ou moins massacrer par le temps et le travail. Me mettant au travail -contre mon gré, je dois l'avouer - je ne cessais de penser à Lady Klouders, la jeune brunette pour qui j'étais totalement épris d'amour. Jamais avant se jour je n'avais pu être amoureux, c'était sur ... Je l'a trouver tout les jours plus merveilleuse et ne cessais de penser à elle, même si elle était contre. Mais je fus assez vite sorti de mes pensées par la voix d'une Lady. Même si cette voix m'était très peu familière, une infime partie de moi espérais que se serais Opale. Je sorti du box où je me trouvais depuis quelques minutes et aperçu une jeune brune habillais d'une robe rouge, plutôt frappe à l'œil.

- C'est moi, mais... Miss Lowell n'est pas là.

La jeune brune sourit, je ne sais trop pourquoi avant de dire une phrase qui me choqua plus ou moins. D'après se que j'avais comprit cette lady - car elle ne pouvait être rien d'autre qu'une lady - ne voulais pas voir son amie Miss Lowell mais moi, simple domestique. Je savais d'après elle une information qui l'intéressée.

- Que puis-je pour vous, Mademoiselle ? demandais-je poliment.

Je me demandais ce que je pouvais savoir de si important. Certainement quelque chose sur Miss Lowell, car je ne voyais d'autre option. Je restais calme bien que distant en attendant la réponse de la jeune Lady.

En espérant qu'il n'y est pas trop de fautes :s

Que puis-je pour vous, Mademoiselle ?

Je pris mon courage à deux mains, priant secrètement pour que personne ne me surprenne ici. Parler avec un domestique ? Ce n'était pas tout à fait le genre de choses qu'il aurait fallu que je fasse, quelques jours seulement après mon retour à Londres. Ce n'était pas le genre de chose à faire du tout. Même lorsqu'on sappelait Opale Colline Klouders, et qu'on jouait les pauvres petites ladies abandonnées par l'amour - pour finalement le retrouver dans les bras d'un certain cocher. J'entrepris de m'avancer vers lui, usant de mes charmes pour le faire parler, mais mes petits talons vernis français s'enfonçait dans le sol boueux et je renonçai vite à m'approcher des écuries.

Ecoute, Gareth, je n'aime pas fourrer on nez dans les affaires des autres mais... Je suis la meilleure amie de Miss Klouders, vois tu. Comme il ne sembalit pas réajir à mes propos, je décidai d'être encore plus claire te plus directe, oubliant totalement lepetit discours que j'avais répeté devant ma glace quelques heures auparavant. Opale Klouders. Et je crois savoir que tu la connais bien. Je décidai finalement d'ignorer la boue et de m'approcher vers Gareth, qui semblait maintenant intrigué. Je me retrouvai bientôt assez près de lui pour voir la couleur de ses yeux sombres. Et pour poser ma main sur son torse, ce que je fis. Bon, je ne vais pas te mentir, cela ne serait d'aucune utilité. Opale est quelque peu... instable. La pauvre chérie n'a jamais eu beaucoup de chances en amour. Comme tu dois le savoir, elle a eu une aventure avec le futur maire de cette ville, Jeremiah Brown, et cela s'est soldé par le déchirement de son petit coeur aimant. Soit disant ne le satisfaiasait elle pas, si tu vois ce que je veux dire ! Je lui fit un clin do'eil complice et charmeur, tandis que mes doigts fins continuait de pianoter sur sa peau, sans qu'il ne semble réajir le moins du monde. Aujourd'hui, son voeu est de prendre epoux, seulement le premier homme auquel elle ose prétendre est mon futur fiancé. Je ne veux pas dire qu'elle ne le mérite pas seulement... je ne peux pas me séparer de l'homme que j'aime, non ? Et puis tu es arrivé. J'ai entendu certaines choses, Gareth. les rumeurs vont bon train à Londres, et cela aura bientôt fait le tour de l'Angleterre. J'avoue ne pas avoir toujours été une très bonne amie, cependant je voudrais me racheter. Alors, pour le bien de notre chère Opale, Gareth, je veux que tu me dises ce qu'il y a exactement entre vous deux. D'autant qu'il semblerait qu'un mariage entre notre amie commune et Mr Henry Lancaster soit en prévision... Je sourais à l'idée de ce que j'allais dire, certaine que mes arguments seraient assez poignant pour mener le jeune domestique exactement là où je voulais qu'il s'aventure. Et si Opale a trouvé l'amour grâce toi, Gareth, si c'ets vraiment ce qui se passe, alors je t'aiderais à empêcher ce mariage. Et vous pourrez enfin être ensemble. Fais moi confiance.