un peu de poèsie. | summer. [T]

Invité

&

un peu de poèsie. | summer. [T] Noicon10

En ce doux début d'après-midi, Candice s'était vêtue d'une toilette légère : une robe en toile, brodée de fleurs aux teintes roses pales et écrus. Elle avait d'abord flânait près d'une demi-heure dans les rues de Londres, contemplant les vitrines de ces boutiques admirées -le plus souvent- par la bourgeoisie, ces Dandy et Ladies. Elle aimait s'arrêter devant ces favorites pour s'autoriser une petite rêverie, se voyant elle dans une robe de soirée bien trop chère pour son revenu mais des fois, elle succombait à sa tentation et entrait dans les boutiques pour en ressortir avec une nouvelle robe ou un nouveau corset. Elle aimait aussi les ombrelles et chapeau, malheureusement elle n'en possédait que très peu.

Mais depuis peu, cette courtisane ~~de luxe~~ s'était prise de passion pour la littérature. La littérature française en particulier, elle aimait leur poésie et roman. Alors quand elle avait quelques penny en plus, elle s'autorisait à s'offrir un nouveau recueille de poème. Elle adorait lire, sous un arbre du parc d'Hyde Parc, de murmurer ces vers romantiques et écouter raisonner dans sa tête ces rimes. Elle appréciait la poésie, et particulièrement celle de Rimbaud.

Assise là, sous ce chênes, la jeune femme avait plutôt l'air d'une étudiante étudiant pour l'école. C'était dû à son visage pâle aux traits fins, mais lorsqu'elle lisait ses sourcils étaient froncés lui donnant un air sérieux. Elle était installé en tailleur, sa robe couvrant ses genoux et son tête reposait contre le tronc de l'arbre. Ce jour-là, ces cheveux étaient ondulés et lâches, entourant son frêle visage de boucles d'or.

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;
Arthur Rimbaud; Ophélie.

Elle vient de lire cette strophe, Candice aime cette strophe mais elle a plus de sens avec tout le poème. Une légère brise vint lui caresser le visage, donner du mouvement à sa chevelure et tourner une page du livre. La jeune femme posa son livre sur ses genoux, et leva son regard vers ce ciel azur et l'observa. Candice essaya d'imaginer ce qu'elle ferait en ce moment si elle n'avait pas fuit de chez elle à ses 18 ans : peut-être serait-elle en train de prendre le thé avec sa mère ou sa sœur, ou alors elle serait surement en train de jouer au cerfs-volant avec son frère. Mais peut-être qu'elle serait seule, encore, dans sa chambre à regarder les enfants jouer dehors. Ce n'est pas improbable. Cette pensée maussade donna une mine boudeuse à Candice, elle réfléchit quelques secondes et un nouveau elle sourit, et repris son livre pour se replonger dans sa lecture.

Invité

Summer fit son entrée dans Hyde Park. C'était un début d'après midi très doux, venteux, et elle ne portait qu'une grande chemise d'homme aux manches retroussées. Elle se dirigea vers l'allée principale, tout en regardant si il n'y avait personne de sa connaissance. Enfin, elle aperçut Candice McKenz, une courtisane qu'elle avait rencontré il y a peu dans un magasin de vêtements. Elle était penchée sur un ouvrage, les sourcils froncés. Elle ne vit pas Summer, et continua à lire. Quelques instants plus tard, elle regarda le ciel, son visage sans expression. Elle finit par sourire, satisfaite. Summer pressa le pas. lorsqu'elle arriva à la hauteur de Candice, elle roula une mèche de ses magnifiques cheveux et dit :
- Bonjour, Candice.
Cette dernière leva les yeux et parut surprise. Elle referma son livre pour enfin se lever,.
- Summer. Bonjour, répondit-elle avec un sourire.
lady Lowell jeta un regard au livre de Candice. Littérature française, devina-t'elle. Les deux amies s'assirent sur le banc en pierre et discutèrent avec 'entrain. Candice était vêtue d'une robe a fleurs , rose et écru. La même qui avait été à l'origine de leur rencontre;
Le ciel s'assombrit, et une cloche sonna 5 heures. Déjà, pensa Summer.. Mais elle n'avait pas envie de parti. Elle n'avait même pas froid.
- Montre moi ton livre, murmura t'elle à Candice.
Celle ci approuva d'un signe d etête et l'ouvrit. Summer se rappelait assez bien de ses cours de français. Elle se mit à lire par dessus l'épaule de son amie.

Par les soirs bleus d'été
J'irai dans les sentiers fouler l'herbe menue
Reveur, j'en sentirai la fraicheur à mes pieds
Je laisserai le vent baigner ma tete nue

-Rimbaud, soufflat-elle. Candice continua à lire. Summer fit de même.

Je ne parlerai, je ne penserai rien
Mais l'amour infini me montera dans l'ame,
et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
par la nature, heureux comme avec une femme.

Les cheveux des deux dames de compagnies s'agitaient au gré du vent, ce qui ne les dérangeaient nullement. Summer était gaie, lire ces quelques vers lui avait remonté le moral;

Invité

Toujours absorbée par son ouvrage, la jeune femme fut sortie de ses pensées par une amie : Summer Lowell. Elle se connaissaient depuis peu, rencontrées par le plus grand des hasards dans une boutique où Candice avait l'habitude d'aller. En temps normal, les Ladies ne sont pas ces meilleures amies, non car ces femmes ont plutôt l'habitude de détester les Courtisanes pour quelques raisons simples : elles n'ont pas eu, la plupart du temps, une éducation correct et leurs maris fricotent avec. Mais voilà, Candice avait tout de même quelques amies de cette classe sociale, en particulier Opale qu'elle connait depuis sa plus tendre enfance et depuis peu : Summer. La jeune femme aux cheveux d'or aimait Summer car elle était une femme vraiment étonnante, comme aujourd'hui : sa tenue est vraiment... extravagante et devait en choquer plus d'un mais candice était plutôt amusée par ces gouts vestimentaires. La nouvelle venue l'aborda en la saluant.

- Summer, bonjour. Répondit tout sourire Candice.

Elle vit Summer jetait un coup d'œil au livre que tenait Candice dans ses blanches mains [ironie, ironie] et elle lui demanda de lui montrer, alors la Courtisane ouvrit le recueil, une page au hasard.Et Summer commença à lire une strophe, pendant que Candice écoutait. Son amie interrompit la lecture pour souffler le nom de l'auteur, qu'elle avait dû reconnaître à ses quelques mots. Et toutes les deux, elles continuèrent, ensembles, de lire le poème. le vent continuait de tourner autour d'elle, on le sentait et l'entendant par le bruissement des feuilles au-dessus de leurs têtes. Elles finirent la strophe et Candice reposa le bouquin sur ses genoux.

- J'aime beaucoup ce poète. Comment allez-vous ?

Candice a l'art en elle de changer de conversation. C'est son petit plus.

[ C'est nul, nul de chez nul XD ]

Invité

Lorsqu'elle eut terminé la page, Candice referma le livre et demanda :
-Comment allez vous ?
Summer fit la moue, pour enfin répondre :
-Eh bien.. je m'ennuie. Ma vie est plate, calme, en ce moment. J'aimerais qu'il se passe quelque chose, que je puisse me distraire. Enfin, passons. Et vous, Comment allez vous ?
- Je vais bien. Rien à raconter, dit-elle en la regardant dans les yeux.
Ceux ci étaient grands, d'un bleu pâle, pur. Summer fut quelque peu déstabilisée. Ce regard était très.. profond. Il en disait long sur l'humeur de miss McKenz, pourtant Summer ne réussit pas à la déchiffrer. Candice détourna le regard et reprit la parole :
- Qu'allez vous faire de votre journée ?
Summer réfléchit :
-Si il me reste du temps, j'irais sûrement faire les magasins, il me faut d'autre chemises comme celles ci (Elle désigna du regard sa tenue) et quelques robes..
La demoiselle marqua un temps.
-Et vous ?
Candice répondit qu'elle n'avait rien de prévu;
-Disons que.. je ne sais pas.
Summer lui proposa de l'accompagner; Candice déclina l'offre, prétextant qu'elle serait sûrement "occupée quelque part".
Lady Lowell aquiesça; elle regarda l'énorme horloge (tout droit sortie de mon imagination) et porta une main à sa bouche.
- Seigneur ! je dois y aller, sinon je n'aurais plus le temps d epasser à tous les magasins que je veux. J'espère vous revoir prochainement, dit-elle avec un sourire. Elle se leva et partit, se disant qu'elle devait s'intéresser un peur plus à la littérature française.

non, ton dernier post est bien :) est-ce que tu veux que je fasse cette réponse "moins vite" ?

Invité

[ Ne t'inquiète pas, c'est bon. ]

La jeune lady lui répondit qu'elle s'ennuyait, que sa vie était un d'un calme en ce moment et qu'elle aimerait bien réussir à se distraire. Candice approuva d'un signe de tête, il est qu'elle aussi aimerait qu'il se passe un peu plus de chose dans sa vie, un moyen de s'échapper de quotidien. Summer lui demanda à son tour comment elle allait... La jeune femme réfléchit et répondit :

- Je vais bien. Rien à raconter.

Elle avait répondu à la regardant dans les yeux, c'est une chose qu'elle faisait souvent et elle n'avait pas peur. Candice était une femme franche et avait l'habitude de tenir tête, or regarder dans les yeux prouvait beaucoup de chose et... Voilà, Candice n'avait pas peur de regarder les gens dans les yeux. Certaines personnes pensent que c'est la porte de l'âme, c'est vrai qu'on voit beaucoup dans un regard, par exemple les émotions que ressentent la personne en face de vous. C'est très complexe. Son amie parut déstabilisé et Candice brisa ce moment par un clignement des paupières, et dévia son regard sur le paysage.

- Qu'allez-vous faire de votre journée ? demanda la courtisane.

Mademoiselle Lowell lui répondit qu'elle avait prévue d'aller faire des emplettes, du linge surtout : chemise, elle lui désigna la sienne, et des robes. Et il lui retourna la question, encore une fois Candice posa un temps entre la question et sa future réponse. Elle réfléchit. Et répondit enfin :

- Disons que... Je ne sais pas.

Summer lui demanda si ça lui plairait de l'accompagner mais poliment, la jeune blonde déclina son offre. Elle aurait surement "autre chose à faire" et devait commencer à se préparer et puis elle avait envie de rester encore un peu ici, c'était calme et vraiment agréable. Puis tout d'un coup, son amie s'écria qu'lele devait y aller sinon elle n'aurait jamais le temps de faire ce qu'elle avait prévue ! Puis elle partit, pressant le pas et Candice retourna à sa lecture.

FIN DU SUJET